HISTOIRE
L'histoire du Chateau Estanilles
L’Histoire du vignoble du Languedoc débute avec les Grecs plusieurs ères avant notre ère, lorsqu’ils y introduisirent la vigne au Vème siècle avant J.C. Et c’est comme bien d’autres vignobles français qu’il prend réellement son essor sous l’impulsion des Romains, qui reprirent le flambeau, fins connaisseurs de la culture de la vigne de leur état. C’est depuis cette époque que la viticulture joue un rôle vital dans l’économie régionale.
C’est en 1945, après la création de l’INAO (Institut National des Appellations d’Origine) en 1936, que le vignoble et ses terroirs extraordinaires commencent à être reconnus au niveau national. Les premières appellations en VDQS (Vin De Qualité Supérieure) apparaissent sur tous les noms de terroirs, appellations qui se transformeront par la suite en AOC (Appellation d’Origine Contrôlée).
Début de la reconnaissance du Languedoc
Depuis le début des années 1980, le vignoble languedocien connaît un grand remaniement tant quantitatif que qualitatif. Trop cantonné jusque-là à sa mauvaise réputation, le Languedoc se réapproprie son terroir et entreprend une restructuration générale de son vignoble. A côté d’un arrachage massif des plants de vignes, les cépages typiquement méditerranéens sont développés en parallèle d’une réadaptation des cépages traditionnels et une optimisation de leur culture. Dès 1975, la sélection et des recherches sur la caractérisation des terroirs sont entrepris en Languedoc, accompagnées de recherches sur les modes de conduite des vignes, la maîtrise des rendements et de la vinification.
Cette stratégie qualitative de restructuration du vignoble languedocien aboutit à la classification progressive de son terroir en diverses Appellations d’Origine Contrôlée, garantes de la qualité et de l’authenticité des vins désormais offerts à des consommateurs nationaux et mondiaux de plus en plus exigeants et avides de qualité et d’originalité.
1860 - L’histoire du domaine commence
Louis de VIGNE LAVIT, premier propriétaire du domaine et du Chateau Autignac, était un éminent viticulteur visionnaire de la commune. Il choisit d’implanter des vignes sur les contres fort de la montagne pour ses qualités organoleptiques singulières du terroir de Lenthéric. Les générations successives de cette famille tiendront leur rang au sein de la viticulture locale.
1976 - Chateau Estanilles et notoriété
En 1976, Michel Louison, autodidacte, repris le flambeau et fut un des pionniers de l’appellation en introduisant la Syrah, cépage qui donna la renommée du château Estanilles au tout début des années 1980. Il introduit également les méthodes et la rigueur des grands châteaux bordelais. Il fut également, un des premiers à embouteiller sa production dans le Languedoc.
Depuis, le Château Estanilles est un des fers de lance de l’appellation ainsi qu’un des domaines les plus réputés du Languedoc.
1982 – AOP FAUGERES
Grace à son terroir unique et ses caractéristiques singulières, propices à l’élaboration de grands vins, L’AOP Faugères devient la première appellation avec pour dénomination CRU
2009 - Chateau Estanilles - Nouveau passage de flambeau
Formé très tôt à la dégustation de grands vins, grâce à sa famille (et aux vignes qu’elle possède en Costières de Nîmes) qui lui a transmis l'envie et la passion, à 25 ans, Julien Seydoux, autodidacte et intuitif songe déjà à devenir vigneron.
Julien apprend sur le terrain et dans les livres, notamment pour y trouver la méthode de conduite la plus qualitative. Aidé d’Arnaud Barthe à la vigne et dans le chai, avec lequel il forme un tandem parfait, il dessine le profil de chaque cuvée, à l’instinct. Si, à la dégustation, les vins laissent toujours jaillir l’expression du terroir, ils s’expriment de manière délicate et avec finesse, les principaux traits de caractère du vigneron Julien Seydoux.
« Il faut une constante attention au moindre détail afin de chercher ce qui peut être amélioré »
Il garde les bases, ne cherchant pas à gommer l’histoire, mais il transforme les méthodes de travail.
Respect de la matière première.
« On doit absolument respecter la nature, toucher le moins possible aux raisins, donner aux vins des apports en sulfites et intrants nécessaires pour leur permettre de se stabiliser et d’affronter le temps, mais en quantités infimes pour ne pas changer le goût du fruit ».
« La vraie différence, c’est le respect de la matière première, la vinification et l’élevage »
« L’élevage est la partie qui m’intéresse le plus car c’est La touche finale. Comment sublimer un beau millésime ? Cela passe par la case élevage et cette case, on ne la trouve pas dans les livres. On la crée. À l’instinct. Personne n’a de recette. Pour moi, c’est ce qui fait la vraie différence. On passe beaucoup de temps, tous les mois, à déguster chaque barrique pour en voir l’évolution. On ne travaille qu’avec des tonneliers français et avec différentes chauffes. »
Son obsession pour la précision le pousse à aller chercher le diable dans chaque détail pour hisser toujours plus haut le domaine. Les vins gagnent en finesses et élégances et sont reconnus par la presse française et étrangères.